Le triangle mégalopolitain mondial Carte de l'archipel mégalopolitain mondial Notre livre d'or
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Par opposition aux trois pôles du centre, les périphéries se caractérisent par le niveau de vie nettement plus faible de leur population, ainsi que la faiblesse de leur autonomie décisionnelle et de leur production. Elles sont globalement dominées, mais à des niveaux différents étant donné la variété et l'évolution des situations. Toutes les villes globales sont en effet dans une relation d'interdépendance, interdépendance qui entraîne une confusion entre leur rôle de capitale sectorielle et de grande ville mondiale. Il n'y a donc plus de séparation nette entre le local et le global, et la place de la ville dans la structure politique à laquelle elle appartient est remise en cause. L'apparition de villes de dimension mondiale bouleverse complètement les rapports entre celles-ci et l'Etat-Nation. A l'échelle du pays, le rôle de ces métropoles s'est transformé. Elles ne sont plus le sommet de la pyramide qui a pour vocation à favoriser les liaisons avec l'arrière-pays (Hinterland) dont elles étaient un véritable moteur d'intégration à tous les niveaux. Désormais, les périphéries sont marginalisées par rapport à la ville. En acquérant une dimension internationale, les villes ont donné un rôle de première importance à la gestion et à la coordination des flux financiers transnationaux, et elles ont non seulement provoqué une réorganisation des revenus et des emplois au centre mais ont aussi accru cette marginalisation des périphéries. Enfin, il existe des périphéries délaissées, les PMA (pays les moins avancés), présentant peu d'intérêt économique pour les centres. Leur participation actuelle à la mondialisation se limite à l'exportation de produits primaires et ils reçoivent des aides des pays riches.
Un ou
plusieurs tiers-monde ?
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